Trois amies, écrit par Judy Blume

[Just as Long as We're together, 1987], traduit par Raphaëlle Desplechin, l'école des loisirs, "Médium", 1991.

L'histoire : Garçons, secrets, amies (meilleures), règles, disputes, parents, problèmes, appareil dentaire, cheveux, poids, embrasser, professeur, collège, sont les principales préoccupations de Stéphanie, 13 ans, qui entre en sixième.

Notre avis : Nous regrettons : la traduction française du titre (signalons que nous soupirons aussi en lisant le titre Le passage - de Louis Sachar - pour Holes) ; les fautes de "frapppe", de traduction, de mise en page ; l'absence de note pour les expressions françaises introduites dans le texte d'origine, et d'autres petits détails qui... finalement, ne gachent en rien l'intérêt de la lecture, car :
ce roman est parfaitement adapté à son destinataire, c'est-à-dire la jeune fille qui est confrontée à sa puberté et qui doit surmonter les difficultés de sa pénible vie au collège. Le ton est donné. Notons qu'un lecteur plus âgé peut apprécier cette histoire grâce à la nostalgie.
Le lecteur (ou plutôt la lectrice) doit s'identifer à Stéph. Nous remercions l'auteur de ne pas avoir présenté une héroïne qui, copie-conforme des autres héroïnes de romans, serait rousse, maigre avec des tâches de rousseur. Steph a les cheveux courts, porte un appareil, est enrobée, etc.
Pour les auteurs : nous attendons encore des héroïnes magnifiques, cruelles envers les moches, etc. En effet, pourquoi doit-on toujours s'identifier aux rejetés ?
Que nos lecteurs ne se méprennent pas, nous avons aimé ce roman. Nous incitons seulement à un peu d'innovation. Mais, ceci ne concerne pas l'auteur (elle écrit en 1987 !)
Bilan : un roman agréable qui tente de réproduire le quotidien d'une préadolescente (adolescente, pardon, jeunes lecteurs) et qui y parvient. Tout dépend naturellement du quotidien du lecteur. Bref : à lire.

Mirabilia.