Grande école du mal et de la ruse, écrit par Mark Walden

[H.I.V.E. Higher Institute of Villainous Education, 2006], traduit de l'anglais par Anne-Judith Descombey, Editions du Masque, 2008.

L'histoire : Otto est enlevé. Il se retrouve, comme de nombreux jeunes, dans la Grande école du Mal et de la Ruse, dont on ne peut sortir avant d'avoir terminé ses études. Otto n'a qu'une envie : repartir.

Notre avis : L'idée est originale. En effet, il est rare de voir un individu qui fait le Mal en héros. Mais le plaisir de la nouveauté retombe vite. Derrière une innovation, se cache en réalité un schéma narratif extrêmement canonique, où, en plus, le Mal n'est pas si présent que ça. Finalement, les personnages ont toutes des qualités qui les apparentent à des héros habituels. La solidarité, le courage, la modestie, l'honneur, l'amour, sont donc des notions vantées. Nous retrouvons alors un roman comme les autres. Pire, le lecteur peut même se lasser. Les péripéties sont lentes, l'action manque de rythme et le dénoument est très attendu. D'ailleurs, passé la surprise de la compréhension du concept, tout se devine.
Bilan : un banal roman où les thématiques (dont l'école), les personnages, la construction, etc. répondent à des clichés.

Mirabilia