Sixtine et le clochard, écrit par Nanie Iscuit
Illustré par Tomoko Kitagawa, Editions Les Sentes, "Les enfants Petitbois", 2008.
L'histoire : Sixtine rencontre un clochard et ils discutent.
Notre avis : Ce roman peut difficilement être qualifié ainsi. En effet, l'intrigue est plate et les rebondissements quasi inexistants. Seul le dénouement tente de faire croire qu'il y avait une histoire et c'est raté.
Les personnages discutent et nous sentons que ce cadre n'est qu'un prétexte. Le clochard raconte à Sixtine la vie de plusieurs personnes qu'il a connues dans sa vie. C'est l'occasion pour l'auteur de faire un semblant de récits enchâssés. Pourtant, nul récit n'existe : ce ne sont que des résumés qui servent à transcrire des idées, bien plus que des émotions. Ainsi, chaque discours est moralisateur, est supposé nous donner un enseignement de vie etc. Et quelle hypocrisie de vouloir faire, en plus, croire que ce n'est nullement le cas ! C'est assez agaçant donc.
Ce qui nous donne donc une narration totalement invraisemblable et inintéressante où l'ennui règne.
Les illustrations ne sont, en plus, pas très utiles.
Le principe de la collection est de s'intéresser à un des personnages de la famille Petitbois. L'idée n'est pas si originale que les éditeurs souhaitent le laisser croire... D'autant qu'ils nous offrent ici un récit sans profondeur.
Quelle prétention a l'auteur de créer un genre de mise en abyme où son roman serait honoré, c'est bien loin d'être le cas !
Pour finir, la tranche d'âge ciblée est totalement farfelue.
Bilan : un semblant de roman, moralisateur et lassant. Un coup de gueule.
Mirabilia