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Otium
9 février 2009

Cent vingt-trois, écrit par Eddy Pallaro

Actes Sud-Papiers, "Heyoka Jeunesse", "théâtre", 2008.

Cent_vingt_troisL'histoire : un, deux et trois se retrouvent là et ne savent pas qui ils sont, d'où ils viennent et comment trouver une issue.

Notre avis : La situation initiale permet d'introduire des dialogues à propos de tout et surtout de rien. La poésie est là : les phrases se suivent et sonnent entre elles, les échos captivent l'attention et les personnages interrogent et font, parfois, surgir des émotions. Certes.
Pourtant, cette oeuvre ne nous a pas plu.
Selon nous, dire des mots sans sens et exposer des situations absurdes n'est pas un mauvais choix. L'absurde est très intéressant, divertissant, motivant, émouvant, etc. Mais tout n'est pas absurde. Et ici, peu de réfléxions, peu d'émotions, peu de dynamique. Le spectateur ou lecteur regarde ou lit et c'est tout. Certaines scènes sont pourtant intéressantes si elles avaient été poursuivies. Le principal défaut de ce texte est le manque de cohérence et cohésion. Il ne suffit pas d'écrire de manière absurde, il faut construire l'absurde.
Bilan : une oeuvre dont l'idée de départ est intéressante mais qui n'a pas été exploitée avec réussite, ce qui provoque ennui et perplexité... La diversité cohérente manque cruellement.

Mirabilia

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